Depuis 2008, Silvia Staderoli écrit et réalise de films documentaires.
Elle prépare actuellement ses prochains films « Italiennes » sur l’immigration féminine italienne en Ile de France (To be continued/ Région Ile de France) et « Enfin de conte » une itinérance cinématographique sur le condition de la femme, à travers le mythe de Cendrillon (Les Films d’ici/ Procirep). Elle vient de terminer son premier court métrage de fiction « A bord », diffusé en salle par UGC.
Gamines est son premier court-métrage de fiction.
SA RECHERCHE
UN PRODUCTEUR ET/OU DIFFUSEUR
Lola, bientôt treize ans, a un rapport bizarre avec le sexe, qu’elle a découvert très tôt. Avec l’argent aussi, qui n’a jamais dans sa poche. Ce jour là, elle décide de passer par le sexe pour récupérer quelques sous et pouvoir enfin partager un plaisir simple, celui de manger une glace avec la seule personne qui s’intéresse à elle, Elodie, la petite fille aisée, jolie et timide qui vient d’arriver au village et qui a tout ce que Lola n’aura jamais: une mère, des joués, de l’amour. Ce jour là, sera le dernier jour de son enfance.
NOTE D’INTENTION :
Lola existe, je la connais depuis sept ans, quand elle a commencé à trainer chez moi, dans ma maison de campagne en Italie, parce qu’elle n’avait rien à faire ni à manger.
Les habitants de mon petit village refusent sa détresse, son imprévisibilité, son apparence de sauvageonne. Malgré le premier sentiment qui les investit tous c’est aussi la compassion, quand ils essayent de l’aider, Lola en profite pour leur dérober des petits objets. Que faire donc ? L’aider ? La chasser ? Lui pardonner ? La marginaliser ? Moi aussi je me pose les mêmes questions depuis longtemps.
Pour écrire ce film, je suis donc partie de la rencontre avec cette gamine égarée de treize ans qui vit dans un petit village perdu au bout du monde, un endroit qui la marginalise.
Mon expérience de documentariste m’a appris que le réel peut-être une véritable source d’inspiration et le point de départ d’une histoire percutante et incarnée. DansGamines, mon premier court-métrage, la frontière entre le réel et la fiction se trouvera alors altérée, déplacée: je vais raconter Lola, sans raconter la vraie Lola.Dans un lieu qui est chez moi, sans être chez moi.
Je suis en faite persuadée que la seulerégion que se prête à accueillir cette histoireest laCorse, qui était le lieu de mes vacances quand j’étais petite. Une fois arrivée, j’avais la drôle de sensation d’être chez moi sans être chez moi. Ce sentiment, je l’appelle aujourd’hui « l’étrangeté familière », une sensationperturbante et rassurante au même temps, que je ressens encore aujourd’hui quand j’arrive sur l’ile.
C’est donc en jouant sur cette ambigüité entre vrai et imaginé, entre vécu et projeté, que je compte développerun langage cinématographique qui transcende la limite des genres, et qui plongera le spectateur dans ce jour d’été où Lola bascule dans le monde des adultes.
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