Scolarisée via le CNED jusqu’à une licence de Lettres Mordernes à la Sorbonne, Ilona Codaccioni (19 ans) est sur les planches depuis l’âge de 6 ans, devant et derrière l’objectif depuis qu’elle en a 10. Comédienne sur plusieurs films et séries TV, elle réalise également des clips vidéo pour des artistes, des interviews pour le site de cinéma SOS MOVIES et est devenue la photographe officielle du Festival Arte Mare. Plus jeune cinéaste indépendante insulaire Ilona a déjà autoproduit et réalisé 4 courts-métrages tous projetés dans plusieurs Festivals.
SA RECHERCHE
UN PRODUCTEUR ET/OU DIFFUSEUR
Alors qu’il s’apprête à tuer l’assassin de son père, Antony, fils du chef d’une famille mafieuse tombe sur une lettre de sa mère morte quand il était enfant et qui va le pousser à retourner son arme contre lui-même.
NOTE D’INTENTION :
Je désire réaliser un thriller psychologique d’une quinzaine de minutes intitulé Tu es le père. Les homophones sous-jacents du titre murmurent dans l’ombre que ce récit est une tragédie. Pour ma première incursion dans le genre, je souhaiterais à travers son versant Film Noir approfondir l’exploration du clair-obscur et de l’âme humaine entreprise au cours de mes quatre films précédents. Si les sousentendus, les méprises, l’injustice et la violence sont des constituants du film noir, le triple jeu de mot contenu dans le titre annonce le caractère psychologique voire freudien du récit. J’aimerais avec ce court métrage revisiter l’atmosphère oppressante et l’esthétique des films noirs d’après guerre sans pour autant m’interdire de situer ce récit dans une époque plus contemporaine -tout comme l’hommage rendu au genre par Coppola avec son crépusculaire Tetro. Ayant un parcours atypique (scolarité par correspondance via le Cned) j’ai naturellement choisi la voie autodidacte à celle de l’école de cinéma. Passionnée d’écriture, de photographie et de théâtre depuis l’enfance j’adore écrire, réaliser, cadrer, monter, étalonner tous mes projets de manière indépendante. Cette polyvalence et la rigueur qu’elle exige m’ont permis d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques tout en développant mes compétences sur le terrain. C’est pourquoi, ma démarche consiste à m’exercer dans le plus possible de styles cinématographiques afin de perfectionner ma technique. Après une satire sociale (Faceless), un drame historique (I Disgraziati), un court-métrage d’anticipation (They will not have me) et un drame post-apocalyptique (Jusqu’ici) ; ce thriller psychologique me permettra de poursuivre une approche artistique aux racines multiples et de m’ouvrir -à travers une production plus traditionnelle, au travail en équipe. Le brouillard sera un élément récurrent et fondamental dans le film. En effet, celui-ci apparaît quasiment comme un personnage à part entière. De nombreux personnages de romans ou de films se voient confrontés à un brouillard météorologique, facteur d’une atmosphère sinistre et mystérieuse. Dans Tu es le père il s’agit du brouillard de l’âme humaine. Celui-ci éveille un étrange sentiment de malaise et d’impuissance, le brouillard voile la réalité et pèse comme une menace, une condamnation. Le brouillard est le reflet d’un passé brouillé, d’un présent éphémère et d’un avenir incertain. Un autre élément important du scénario est celui de la figure du père et de ses attributs (prénom, rasoir, gourmette, cigare producteur de fumée). Tout comme le personnage de Jimmy Fingers dans Mélodie pour un tueur ou celui de Thomas Seyr dans De battre mon coeur s’est arrêté, Antony a lui aussi vécu dans l’ombre d’un père imposant qui reste un mentor professionnel. Autre singularité commune : la présence du piano qui rappelle à la fois la présence et l’absence maternelle. À la différence des deux autres personnages, Antony n’a pas d’obsession pour la pratique du piano, l’instrument est seulement un fragment encore douloureux de son passé et du deuil de la mort de sa mère. Le scénario est construit de telle façon qu’il joue avec les certitudes et les émotions du spectateur à plusieurs reprises. Le court-métrage usera de flash-back et de la voix-off afin de plonger le spectateur dans la psychologie, les souvenirs et sentiments du personnage. Les plans seront filmés à la fois en steady-cam et sur pied afin de suivre au plus près les moindres faits et gestes des différents protagonistes et tout en particulier ceux du personnage principal. La prédominance des gros plans sur Antony favorisera l’intimité entre lui et le spectateur. Le plan séquence sera également employé à plusieurs reprises. Tu es le père sera réalisé en Corse avec (autant que possible) des techniciens, comédiens et figurants insulaires. Ayant l’habitude de tourner seule ou en équipe réduite, je pense à minima tourner avec deux caméras numériques (l’une fixe, l’autre en steadicam), un ingé-son (et perchman). Pour la lumière et le traitement de l’image j’envisage une atmosphère de clair-obscur à travers un noir et blanc très Low-Key pour les scènes au présent, ne restituant les couleurs que lors des digressions… donc avis au chef-op. La musique sera réalisée spécialement pour le film par des compositeurs de ma connaissance. (Sauf pour des chansons existantes si les droits sont accessibles). Les scènes d’action et effets spéciaux seront confiées à l’expertise de mon ami Cyrill d’Agata.
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